Les précautions à prendre après une opération de la vésicule biliaire

Après une opération de la vésicule biliaire, savoir comment gérer les premiers jours et premières semaines est nécessaire si l’on veut récupérer rapidement. Découvrez les conseils pratiques à appliquer pour une meilleure guérison.

Quelles précautions prendre après une opération de la vésicule biliaire ?

Après votre intervention de la vésicule biliaire, il est important de suivre quelques lignes directrices pour favoriser la guérison.  Reposer votre corps est essentiel : évitez de soulever des objets lourds et limitez les activités physiques intenses pendant les premières semaines. Cela permettra de prévenir tout stress sur les sites chirurgicaux et d’éviter les complications ultérieures. Il est nécessaire de surveiller les potentiels signes d’infection au niveau des incisions. Une rougeur excessive, un gonflement, une sensation de chaleur ou une douleur accrue peut indiquer une infection. Prenez soin de vos plaies conformément aux instructions de votre chirurgien et assurez-vous de les garder propres et sèches en toutes circonstances. Utilisez les médicaments prescrits par votre médecin pour soulager la douleur, ce qui vous aidera à rester confortable et à vous déplacer plus facilement, tout en facilitant la circulation et en réduisant le risque de certaines complications, comme les thromboses veineuses. À savoir : il n’est pas rare de ressentir des douleurs aux épaules après la chirurgie, un effet secondaire causé par l’insufflation de gaz (généralement du dioxyde de carbone) utilisé pour gonfler l’abdomen et offrir un meilleur accès et visibilité au chirurgien lors de la cœlioscopie. Cette douleur est temporaire et devrait diminuer à mesure que le gaz est éliminé par le corps.

Comment adapter son quotidien à la suite d’une ablation de la vésicule biliaire ?

Contrairement à certaines croyances, il n’est pas nécessaire d’adopter un régime alimentaire spécifique après l’ablation de la vésicule biliaire. La raison est simple : la vésicule, souvent dysfonctionnelle en présence de calculs, n’affecte pas significativement la digestion une fois retirée. Après l’opération, la bile n’est plus stockée, mais continue à être sécrétée de manière régulière par le foie, pour faciliter ainsi la digestion de manière constante, indépendamment des repas. Bien que la reprise du sport ne soit recommandée qu’un mois après l’opération environ pour éviter les risques de complication, une légère activité physique, telle que la marche, est encouragée dès le retour à la maison. Cette activité aide à stimuler la circulation et à réduire les risques de complications postopératoires comme les caillots sanguins. La durée de l’arrêt de travail varie selon la nature de votre profession. Pour les emplois physiquement exigeants, une période de repos plus longue peut être nécessaire, tandis que pour les professions de bureau, la reprise peut être plus rapide.

Pourquoi se faire retirer la vésicule biliaire ? 

L’ablation de la vésicule biliaire (aussi appelée cholécystectomie) est principalement réalisée pour traiter les signes cliniques liés aux calculs biliaires qui peuvent bloquer le flux de bile, causant des symptômes qui peuvent inclure des douleurs abdominales intenses du côté droit, de la fièvre et occasionnellement de la jaunisse. En retirant la vésicule biliaire, on élimine la source de ce tableau douloureux et l’on prévient les risques futurs d’inflammation ou d’infection. Lorsque les examens d’imagerie confirment la présence de lithiase vésiculaire, l’ablation de la vésicule biliaire est alors envisagée. S’ils ne sont pas traités, les calculs biliaires sont susceptibles de provoquer des complications aiguës, telles que des angiocholites ou des pancréatites aiguës, qui peuvent compromettre le pronostic vital. Bien que certaines douleurs liées aux calculs puissent se résorber d’elles-mêmes, le danger de complications sévères persiste en l’absence de chirurgie. Le retrait de la vésicule biliaire permet aux patients de retrouver une vie tout à fait normale, sans douleur ni signes cliniques anormaux.